Scènes recréées, voire revécues, ces photographies tentent de retrouver la dimension sublime, de rejoindre la force de la scène, recontacter un passé, un mystère permanent, une mémoire toujours vive, archaïque, intime.
Il est rare qu’en photographie se trouve le prolongement de l’art sacré. Les images religieuses liées aux cultes n’ont pas vraiment d’équivalent, même si ce que font certains artistes photographes inspirés autour du sacré ou de l’image du Christ, par exemple, a une dimension métaphysique ou mystique.
Y aura-t-il un jour dans les cathédrales, à l’instar des tableaux religieux, des photographies entourées, comme je l’ai vu en songe, de cierges allumés ?
Nées d’une impérieuse nécessité, comme faites sous la dictée, ces photographies n’exigent donc aucun commentaire.
Elles sont !